mercredi 25 juillet 2012

Les difficultés du secteur automobile français

L'actualité française semble dominée par les difficultés du groupe PSA et le plan que le gouvernement doit annoncer pour "sauver" le secteur automobile français.

Sans même attendre de lire ce plan, on peut douter de son efficacité, au moins à court terme. Les données du système de contrôle technique au Royaume-Uni (dont les données, portant sur plus de 24 millions de contrôles, sont accessibles en ligne) permettent de très vite comprendre pourquoi :
  • Lexus, 75.3% de contrôles passés avec succès.
  • Toyota, 70.3%.
  • Honda, 69.2%.
  • Audi, 67.8%.
  • Mercedes, 67.3%.
  • Suzuki, 67.1%.
  • Kia, 65.8%.
  • Skoda, 65.5%.
  • BMW, 65.4%.
  • Wolkswagen, 62.9%.
  • Nissan, 61.0%.
  • Citroën, 56.8%.
  • Fiat, 56.0%.
  • Peugeot, 54.7%.
  • Alfa Romeo, 54.6%.
  • Renault, 50.1%.

À l'étranger, les marques françaises n'ont pas spécialement bonne réputation, (comme c'était le cas pour Fiat et Alfa Romeo quand j'étais en France). Quand on rajoute à cela des erreurs stratégiques (combien d'années de retard sur les véhicules hybrides?) et des problèmes de gamme, il ne faut pas s'étonner de la situation actuelle.

Tant que tous ces handicaps ne seront pas surmontés (et cela ne se fait pas d'un claquement de doigts), toute relance du marché profitera avant tout aux constructeurs étrangers.