mardi 13 novembre 2012

Engagement politique et 'origines'

Ces quelques phrases sont extraites d'un article du site de l'Express, dont je donnerai le lien un peu plus bas :
Le député UMP du Nord Sébastien Huyghe s'est lui aussi "étonné" que [Monsieur A] ait fait "référence aux origines de [Monsieur B] pour expliquer certains positionnements politiques de ce dernier".
"Une telle réflexion n'est pas digne d'un responsable politique, elle est la négation même de ce qui fonde l'engagement politique, c'est-à-dire la défense de l'intérêt général et la promotion de valeurs. [Monsieur A] semble accréditer l'idée qu'il existerait un certain déterminisme qui priverait l'Homme et donc particulièrement l'homme politique d'une véritable liberté de réflexion et d'action puisqu'il serait prisonnier de 'ses origines'", ajoute M. Huyghe.
"Faut-il rappeler à
[Monsieur A] que c'est ce type de logiques qui ont dérapé par le passé en certaines idéologies éloignées de nos principes républicains", poursuit-il.
Comment ne pas être d'accord ?

C'est bien pour cela qu'il n'y a pas de raison d'être défavorable à la mise en place du droit de vote des étrangers. Il serait ridicule de penser que ces nouveaux électeurs seraient prisonniers de leurs origines et d'un prétendu vote communautaire.

N'est-ce pas, monsieur le député ?

Non ?

Ah, on me souffle que Sébastien Huyghe serait contre le droit de vote des étrangers.

Par contre, il soutient [Monsieur B] dans son duel contre [Monsieur A] pour la tête de l'UMP, comme le rappelle donc l'article cité ci-dessus.